Pourquoi nos soldes sont raisonnées à l’Envol du Colibri

Au départ, un reste d’étoffe pour diminuer les stocks

Nous sommes en 1830, en France, lorsque les premières soldes voient le jour. À l’époque, Simon Mannoury, propriétaire d’une boutique d’étoffes et de confection à Paris, décide de révolutionner l’« art du shopping ».

Prix affichés sur les étiquettes, libre circulation dans les rayons, vente par correspondance… un grand nombre de marchandises exposées dans sa boutique ne se vendent pas. Pour régler ce problème d’invendus, il a l’idée de liquider les stocks de la saison précédente à prix réduit.

C’est le début des « soldes » (qui signifient alors « un reste d’étoffe » ou « un coupon » en langage populaire).

Au fil du temps, une hystérie collective où les bas prix prévalent sur la qualité

Le temps passe et, au lieu de préparer les nouvelles collections et de réinvestir dans l’entreprise grâce à la trésorerie ainsi récupérée, les soldes se démocratisent. En France, il faudra attendre 1906 pour qu’un décret vienne réglementer la durée des ventes et l’obligation des vendeurs.

Ce qui était initialement une pratique économique devient officiellement un « rendez-vous ». Chaque hiver et chaque été, les français.es se ruent vers les vêtements à moindre coût qui débordent des étals.

Une hystérie collective où les bas prix prévalent bien souvent sur la qualité des produits proposés.

Au final, un moyen pour la « fast-fashion » de surproduire consciemment

Le potentiel économique des soldes ne passe pas inaperçu et de plus en plus d’enseignes proposent des promotions tout au long de l’année. Bien que les quatre semaines de soldes (en été et en hiver) soient régies par des règles de consommation, les dérives sont de plus en plus nombreuses :

• Vêtements de qualité inférieure confectionnés spécialement pour la période des soldes ;
• Marketing à outrance à coups de « ventes privées », de « remises alléchantes » et de « promotions à ne surtout pas manquer » ;
• Prix gonflés en pleine saison pour donner l'impression de réductions gracieuses lors des périodes de promotion.

En somme, un moyen pour la fast-fashion de produire encore et toujours plus dans le seul but de grossir les comptes en banque des multinationales.

Pourquoi l’Envol du Colibri propose uniquement des soldes raisonnées ?

Face à toutes ces dérives, les marques de mode responsable se questionnent : devons-nous faire des soldes ou, au contraire, ne pas inciter à la consommation ? Sommes-nous vraiment libres de ne pas en proposer ?

Parce que nous ne travaillons qu’avec des marques de mode éthiques

WeDressFair est un MarketPlace qui ne regroupe que des marques éthiques. Lorsque celles-ci ont recours aux soldes, c’est uniquement dans le cadre de déstockage. Le reste de l’année, les prix justes pratiqués permettent à toute la chaîne de production d’être rémunérée dignement et à la marque de se développer.

À l’Envol du Colibri, ce sont ces marques de modes éthiques que nous avons fait le choix de vous proposer.

Parce que nous nous inscrivons dans une démarche d’achats responsables

Notre manière de consommer a un impact sur le monde et nos achats ont des conséquences sur la chaîne de production. Dans le cadre d’un compromis vertueux, les marques de modes éthiques avec lesquelles nous travaillons :

• Renoncent à une partie de leur marge;
• Diminuent leurs prix pour sortir des étagères un produit de qualité (sans pour autant engager une baisse de salaire de ses travailleurs) ;
• Réinvestissent dans de nouvelles collections toujours plus durables.

À l’Envol du Colibri, nous respectons ces impératifs et appliquons donc les remises décidées par les marques. Notre but n’est pas d’inciter à la consommation, mais de vous inscrire dans une démarche d’achats responsables.

Parce que nous ne disposons pas d’une trésorerie infinie

À l’origine, les soldes sont un impératif économique : elles permettent d’écouler les invendus, de réduire le coût de stockage, de libérer de l’espace pour les nouveautés et d’augmenter la trésorerie.

Pour les entreprises de petite taille, un stock d’invendus représente une somme colossale d’argent immobilisé qui ne servira pas à payer le loyer, les salaires, le financement de nouvelles démarches (plus éco-responsables, par exemple) ou encore la production des collections suivantes.

Pour toutes ces raisons (et parce qu’il en va souvent de la survie de ces petites enseignes), des réductions peuvent être pratiquées. Elles restent cependant occasionnelles et encadrées, au contraire des soldes à outrance de la fast-fashion où la surconsommation est devenue la norme.

À l’Envol du Colibri (Namur), nous sommes fières de vous proposer des marques de mode éthiques dont les soldes rendent accessibles au plus grand nombre des vêtements et accessoires durables.

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Sources : https://www.atelier-unes.com/blogs/les-dessous-des-unes/pourquoi-on-ne-fait-pas-de-soldes